Description
V-Disc Spécial Services Division US Army
V-Disc, V pour Victory, certainement le modèle le plus recherché des disques de la Seconde Guerre mondiale. Ces disques 78 tours distribués par le Spécial Services Division de l’US Army arriveront en ETO à partir d’octobre 1943. Recherché, car réservé aux forces armées et interdit de vente au public civil. La majorité de ces disques seront détruits en 1949 année de fin du contrat de production,…
A l’inverse des disques du War Department destinés au service radio de l’armée, les V-Disc seront distribués jusqu’aux plus petites unités sur le terrain,…
Dimensions avec pochette : 31 x 31 cm.
Le V-Disc est référencé page 253, dans le Guide du Collectionneur Tome I de Henri-Paul Enjames aux éditions Histoire & Collections.
L’histoire du V-Disc
L’étude des V-Disc à commencé en juin 1941, six mois avant l’engagement des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. Le capitaine Howard Bronson nouvellement affecté à la Spécial Services Division en tant que conseiller musical en est l’initiateur. En 1942, les premiers V Disc 78 tours en vinyle seront produits. Leur contenu étaient des enregistrements de concerts, récitals, émissions de radio, bandes sonores de films et disques commerciaux. Ils seront utilisés par le service radio des forces armées (AFRS) mais aussi distribués aux troupes par le Spécial Services Division de l’US Army. Les V-Disc étaient destinés aux troupes hors des états États-Unis.
1943, succès instantané auprès des GI.
Troupes US en Normandie.
A compter du 27 octobre 1943, des enregistrements musicaux propres à l’armée seront produits. Les artistes les plus populaires de l’époque y participeront. Les V-Disc eurent un succès instantané. Les soldats fatigués d’entendre les mêmes vieux enregistrements proposés l’Armed Forces Radio Service eurent droit à des nouveautés produites par les meilleurs groupes de l’époque. Des succès de big band, du swing, les performances des plus grands orchestres symphoniques, du jazz, … Et un peu de musique militaire.
Les studios hollywoodiens enregistrèrent sur V-Disc les bandes sonores de leurs derniers films. Les V-Disc furent pressés par les grandes maisons de disques comme RCA Victor et Columbia Records. La fin du programme V-Disc cessera en mai 1949.
Pourquoi les V-Disc sont-ils rares ?
Le contrat prévoyant de ne pas utiliser les V-Disc à des fins commerciales entraînera la destruction de toutes les matrices de disques en 1949. Les V-Disc restants dans les bases et sur les navires furent détruits. Le FBI et le Provost Marshal’s Office confisqueront et détruiront les V-Disc que les soldats avaient ramenés clandestinement chez eux. Un employé d’une maison de disques de Los Angeles fut condamné à une peine d’emprisonnement, il possédait plus de 2500 V-Disc.
La valeur d’un V-Disc ?
Si les V-Disc produits par le Spécial Services Division de l’US Army sont plus recherchés que la majorité des disques produits par l’Armed Forces Radio Service, c’est avant tout du fait de leur contenu. Ce sont des milliers d’enregistrements qui furent produits au cours de la Seconde Guerre mondiale. Comme pour les vinyles de collection, l’artiste, le titre, la date d’enregistrement font toute la différence. Des artistes comme Glenn Miller, The Andrews Sisters pour des titres comme Boogie Woogie Bugle Boy (V-Disc 1941) ou Rhum and Coca-Cola enregistrement de 1944, sont extrêmement rares. Le V-Disc des Andrews Sisters Boogie Woogie Bugle Boy 1941 se négocie à plus de 200 USD Outre-Atlantique,…