Description
LES POUDRIERS DU PERSONNEL FÉMININ DE l’ US ARMY
Aux États-Unis, le rationnement au cours de la seconde guerre mondiale exigeât que le plastique remplace le métal et le verre comme matériaux d’emballage. Les entreprises de cosmétiques furent obligées de passer à l’emballage en plastique ou au carton en raison de ces restrictions.
L’une des grandes innovations née au cours de cette période de restrictions fut l’utilisation du celluloïd, première matière plastique artificielle qui pourrait être modelée et sculptée. Léger et polyvalent, le celluloïd deviendra un matériau de choix pour les premiers poudriers compacts (compact makeup) haut de gamme au cours de la seconde guerre mondiale.
La fabrication du celluloïd, était un processus nécessitant plusieurs étapes qui comprenaient plusieurs phases d’immersion et de séchage. Les bandes enduites de celluloïd demandaient un séchage en chambre d’une durée de six mois, passé ce délais, les différentes parties du poudrier étaient assemblées puis décorées. Comme pour la corne, l’ivoire et le bois, il était nécessaire de façonner le celluloïd à la main. Bien que la matière première fut peu coûteuse à produire et que la main-d’œuvre fut bon marché, les poudriers celluloïd étaient impossibles à produire en masse, de ce fait ils furent réservés au marché haut de gamme. Les poudriers en métal, moins coûteux à produire furent destinés au marché bas de gamme.
Au cours du Second Conflit Mondial l’Amérique fit grand usage de ces nouveaux matériaux et méthodes de moulage. L’acrylique fut utilisé pour la fabrication de nez des bombardiers ainsi que le plexiglas pour la réalisation des vitres des cockpits.
Girey était une société américaine connue spécialement pour ses compacts « kamra-pac » fabriqués avec des boîtiers qui ressemblaient à des boîtiers d’appareil photo pliables, elle faisait partie des entreprises de mode « haut de gamme » de la «5th Avenue», avec Rex, Dorset, Zell,Columbia et Dale.
Modèle similaire référencé dans le Guide du collectionneur d’Henri-Paul Enjames
page 131 du Tome II des éditions Histoire&Collections.