Description
FOULARD 101st AIRBORNE, vendu dans les PX, Post Exchanges
Foulard 101st Airborne, Screaming Eagle, origine Seconde Guerre mondiale. Superbe et rare foulard arborant l’insigne de la 101st Airborne Division. Ce foulard vendu dans les Post Exchanges, PX des camps d’entraînement était destiné aux petites amies des parachutistes ou des soldats. Il est accompagné de sa boite d’origine destinée au postage. Celle-ci est endommagée avec plusieurs réparations effectuées par l’ancien propriétaire. Le foulard est en parfait état de conservation, sans usure, sans trou ou décoloration du tissus.
Inscriptions : #700 Scarf, Creaming Eagle sur le coté droit de la boite.
Sur l’avant du couvercle : Postmaster : Marchandise de quatrième classe courrier. Peut être ouvert pour inspection si nécessaire. Sceller le rabat avant envoi.
Dimension boite : 21 x 21 x 2 cm. Foulard : 80 x 80 cm.
L’occasion unique de compléter votre collection d’objets vendus dans les PX ou d’objets liés à la 101st Airborne.
Foulard référencé en page 32 du Guide du Collectionneur Tome II de Henri-Paul Enjames aux éditions Histoire & Collections.
La naissance des Post Exchanges ou PX.
Les premières formes de PX équivalaient aux cantines militaires. Elles existaient déjà depuis plusieurs siècles dans différentes armées. Ces cantines permettaient en plus d’offrir des repas, l’acquisition de produits de première nécessité.
C’est au cours de la Guerre de Sécession que soldats américains ont commencé à organiser des échanges de biens entre eux, cela à jeté les bases des futurs PX. C’est en 1867 que le War Department créa le post trader system.
Lors de la Première Guerre mondiale, les PX ont commencé à se développer de manière plus structurée afin de fournir aux soldats des produits de confort. Une partie des produits proposés étaient fournis par l’American Red Cross.
Le rôle des PX au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Le Post Exchange, souvent abrégé PX était plus qu’un simple magasin. Installé dans les bases militaires, les camps d’entraînement parfois même proche des zones de combat, il offrait aux soldats un accès à une variété de produits du quotidien.
Les PX proposaient une large gamme de produits allant des produits alimentaires (boissons, confiseries, tabac) aux articles d’hygiène personnelle en passant par les vêtements, les souvenirs,…
A savoir que le degré d’alcool contenu dans la bière vendue dans les PX était limité à 3.2% contre 4 à 7% pour les bières civiles.
Ces produits étaient exempts de taxes.
Au-delà de l’aspect commercial, les PX jouaient un rôle primordial dans le moral des troupes. Ils permettaient de maintenir un lien avec le monde civil et offraient un espace de détente permettant aux GI’s de se divertir et de se détendre.
Aux États-Unis certains PX étaient équipés de salles de jeux, de bibliothèques, de cinémas, permettant aux GI’s de se divertir et de se détendre.
La place du PX dans le militaria.
Un véritable déferlement d’objets vendus dans les PX inonde actuellement le monde du militaria. Si des centaines objets sont clairement identifiés comme des objets vendus les PX, il n’en est pas de même pour une grande majorité d’objets en vente sur le marché.
Identifiés car ces objets figurent dans des ouvrages de référence, dans des musées ou portent une étiquette de prix liée aux PX.
Étiquette de prix d’un briquet Park Sherman vendu dans un PX de l’ US Army Air Corps base de Goodfellow.
Méfiance donc avant d’acquérir un objet non identifié,…
▶ Lien vers les photos du site Archives Normandie mis en place par le conseil régional de Basse-Normandie et les Archives nationales des États-Unis et du Canada. Plus de 4 000 photos, prises en 1944.